Le blog du vilain petit lutin

Déléguée UMP de la huitième circonscription, Anny Bey ne prendra pas part au soutien d'Yves Foulon dans sa troisième tentative d'intégrer l'Assemblée nationale.

C'est propre, c'est clair ! Anny Bey, déléguée UMP de la huitième circonscription de Gironde, ne souhaite pas épauler le candidat Yves Foulon, jusqu'en juin prochain.

Sans un mot plus haut que l'autre, la candidate malheureuse du dernier scrutin cantonal d'Audenge en compagnie du maire de Lège-Cap-Ferret Michel Sammarcelli, a confirmé qu'elle ne souhaitait pas s'impliquer dans ce combat électoral.

De « profondes divergences sur l'avenir du Bassin et une différence de méthodes » apparaissent comme les deux premières raisons qui poussent la jeune femme à prendre du recul. Et précise immédiatement que c'est à sa demande que Nicolas Florian, secrétaire départemental de l'UMP, a choisi Bernard Lummeaux pour faire le travail.
L'adjoint à la culture d'Arcachon et donc proche d'Yves Foulon aura pour mission de « conduire » l'UMP à l'occasion des élections présidentielle et législatives.

« Cela évitera que l'on me désigne comme bouc-émissaire ou "polluant" les législatives en raison d'un improbable ressentiment que l'on me prête et qui serait bien loin de mes valeurs », a notamment confié Anny Bey.
Puis, elle a tenu à préciser que « les mots de division et de dissidence n'ont jamais fait partie de mon vocabulaire personnel en tant que gaulliste et militante de terrain et encore moins de celui de Michel Sammarcelli.

Nous ne nous sommes jamais trompés de camp et de combat. Je reste fortement attachée à Alain Juppé et à l'UMP et je resterai donc très attentive à ma circonscription et j'en garderai la responsabilité générale et les prérogatives. » Un choix qui, au final, semble assez loyal de la part de la déléguée de circonscription.



Article rédigé par :
Alexis Blad