Notre pays glisse doucement mais surement vers un etat répressif, ou police et forces de l'ordre font la pluie etle beau temps..
..comme disait Coluche "les gardien de la paix, plutot que de la garder ils feraient mieux de nous le foutre.."
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Six policiers pour interpeller deux enfants à l'école
Vive émotion dans la petite ville de Floirac en Gironde. Selon les informations du quotidien régional Sud-Ouest, six policiers se sont rendus mardi après-midi devant l'école élémentaire Louis-Aragon pour interpeller deux écoliers, respectivement âgés de dix et six ans. Un déploiement de force de police qui a visiblement choqué la population locale.
«Je suis arrivé avec ma femme à 16 h10 pour chercher nos enfants, il y avait déjà deux voitures de police et six policiers», raconte Gérard. Les fonctionnaires de la police nationale ont choisi d'intervenir au moment de la sortie de l'école pour arrêter ces deux élèves soupçonnés d'avoir volé un vélo. L'établissement, situé dans l'agglomération bordelaise, compte huit classes pour un effectif de 193 élèves provenant pour beaucoup des lotissements voisins.
«C'est honteux», lâchait Aïsha Ouachin, la maman d'Hicham, le garçon de 10 ans, interrogée par le journal local. «Je veux que les conditions d'interpellation de mon fils se sachent, parce qu'on ne peut pas laisser faire des choses comme ça, il y avait d'autres façons de procéder pour vérifier si le vélo était le sien ou pas. »
Les enfants ont été emmené au commissariat de Cenon pour y être interrogé deux heures durant, selon la mère d'Hicham. «L'interrogatoire a porté sur l'origine du vélo, mon fils et moi-même avons soutenu qu'il lui appartient». Hier matin, elle a fourni une attestation sur l'honneur du donneur, un adjudant-chef de la base aérienne 106, à Mérignac, qui le lui avait offert il y a plus d'un an et demi. « C'est maintenant un vélo pourri, personne n'en voudrait », dit-elle dans un faible sourire.
L'intervention policière faisait suite à la dénonciation d'une autre mère d'élève, qui avait pensé, en voyant Hicham arriver à l'école mardi matin, que le vélo était celui qui lui avait été volé .
Crier «Sarkozy, je te vois» est un «tapage injurieux diurne»
MARSEILLE - Un enseignant de 47 ans doit comparaître mardi prochain...
La phrase de trop? Un enseignant de 47 ans doit comparaître mardi prochain devant le tribunal de police pour avoir crié à deux reprises: «Sarkozy, je te vois!», alors qu'il assistait à un contrôle de police un peu musclé à son goût en gare Saint-Charles, à Marseille, le 27 février 2008. Les policiers avaient alors estimé que l'homme avait porté atteinte à la tranquillité publique, et lui avait dressé un procès-verbal.
Surprise, début avril, le prof est cité à comparaître pour «tapage injurieux diurne», délit passible d'amende. Son avocat ne s'interdit pas de demander une reconstitution in situ et de mesurer le niveau de décibels « dans une gare, en pleine heure de pointe».